Bilan de compétences innovant : vers un coaching de carrière optimisé
Vous exercez votre métier depuis tellement longtemps que vous avez le sentiment de ne rien savoir faire d’autre. Vous avez bien entendu parler du bilan de compétences. Vous connaissez des personnes qui y ont eu recours, mais, bien qu’intéressant, ça n’a rien donné. Du coup, vous êtes perplexe. Depuis plusieurs années, le bilan de compétences évolue.
Grâce à de nouveaux outils, il devient une étape essentielle pour l’entreprise dans la gestion de ses ressources humaines et pour l’individu dans la gestion de sa carrière. Le mieux-être au travail, c’est possible !
1 – De nouveaux outils pour un résultat plus touchy
À un instant T, le bilan de compétences fait le point sur des aptitudes professionnelles et personnelles, sur des qualités, mais aussi des points d’amélioration. Sont-ils compatibles ou pas avec un poste actuel ou à venir ?
Quelle que soit sa formule, il reste un procédé indispensable dans la gestion de carrière. Aujourd’hui, il est possible d’en conserver tout l’intérêt en y ajoutant des innovations québécoises et des outils de coaching puissants. L’objectif est de l’améliorer sans le dénaturer pour en affiner les conclusions.
MPO (management et performance organisationnelle)
Cette méthode d’analyse psychométrique née au Canada amène à comparer les aptitudes et la personnalité d’un individu avec celles qui sont exigées par son métier. Il s’avère que les deux sont souvent plus ou moins dissonantes. Le salarié est-il pour autant incompétent ? Eh bien non ! Il n’existe pas de mauvais profil, mais seulement des personnes employées au mauvais poste.
Ce type d’outil est fondamental dans la gestion des ressources humaines dès la phase de recrutement.
La fenêtre de Johari
Utilisée par des psychologues américains depuis 1955, inspirée de la PNL (programmation neurolinguistique), la fenêtre de Johari décode notre façon de communiquer avec autrui, dans le cadre professionnel, mais également personnel. Elle se compose de 4 zones :
Zone publique : ce que l’individu et les autres connaissent de lui-même
Zone cachée : ce que seul l’individu connaît de lui-même
Zone aveugle : ce que les autres connaissent, mais que l’individu ignore de lui-même
Zone inconnue : ce que ni les autres ni l’individu ne connaissent de lui-même
Au sein d’un bilan de compétences, c’est une analyse à forte valeur ajoutée. En se connaissant mieux, l’employé ou le manager peuvent améliorer leur rapport aux autres. Par exemple, un cadre qui aura ainsi reçu un feed-back de la part de ses collaborateurs pourra corriger son comportement, dans le but de dynamiser ses équipes. Tous en ressortiront gagnants.
2 – Pour le salarié, un chemin vers la remotivation
Le monde du travail est en constante mutation. De multiples professions d’aujourd’hui n’existeront plus dans 10 ans, et les étudiants actuels exerceront probablement un métier qui n’est pas encore connu.
Sous peine d’atteindre la date d’obsolescence programmée, le travailleur doit suivre le mouvement. Quand on a le même métier depuis de nombreuses années, on a souvent l’impression que l’on ne saurait rien faire d’autre. C’est évidemment une vue erronée de l’esprit !
Tout au long de votre carrière, vous avez la possibilité de vous former, d’évoluer, de vous reconvertir. Vous avez forcément des qualités innées et des compétences acquises qui vous rendront performant même dans une nouvelle activité.
C’est là tout l’intérêt du bilan de compétences.
Il permet de définir des axes de travail, de formation, de remise en question dans le but de mener à bien un projet professionnel. Ce nouveau plan de carrière pourra se poursuivre au sein de la même entreprise ou via une démission ; dans la continuité de l’activité exercée ou via une reconversion professionnelle.
Un emploi qui respecte votre nature, qui répond à vos besoins, qui réclame vos qualités et vos compétences est un emploi idéal. Si le bilan de compétences ne garantit pas de trouver le métier de vos rêves, il permet de délimiter un périmètre d’activités vous menant à être le plus en harmonie possible avec vous-même. Indépendant ou salarié, un travail qui vous correspond sera plus motivant et vous rendra plus productif.
3 – Pour l’entreprise, proposer des bilans de compétences pour fidéliser, maintenir et encourager la performance
Arrivé des États-Unis, et amplifié par la crise sanitaire, le phénomène « Big Quit » (grande démission) sévit en France depuis 2021. + 20 % sur l’été, + 620 000 démissions et ruptures conventionnelles au dernier trimestre 2021.
Pour les sociétés, le coût de ce turn-over est estimé à 6 à 9 mois de salaire en moyenne (poste vacant, perte de productivité, recrutement et formation d’un remplaçant). Pour assurer leur pérennité, les employeurs doivent impérativement améliorer leur GPEC (gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences) . Cela passe par trois axes :
Recruter : dès le départ, assigner le bon salarié à la fonction qui lui correspond le mieux
Gérer : ne pas considérer ses éléments comme acquis, ils doivent être constamment mobilisés et motivés
Développer : un travailleur épanoui est un travailleur qui a des perspectives (progression, formation, évolution)
Plutôt que colmater les brèches pour tenter de stopper l’hémorragie, il faut investir et accompagner les salariés.
Le bilan de compétences est traditionnellement utilisé pour des éléments en bout de course, et la plupart du temps à leur demande. Il les aide à faire le point sur leurs besoins et leurs aptitudes, généralement dans le but de les mettre à profit dans une autre entreprise. Nul doute que l’employeur se prive alors de talents qu’il n’a juste pas su exploiter.
Le bilan de compétences s’impose donc comme un instrument essentiel de la gestion des ressources humaines. Délesté de son image négative, il devient un moyen de valoriser et motiver le salarié. Quant à l’employeur, il peut ainsi retrouver le beau rôle de celui qui propose aux dépens de celui qui subit les situations d’urgence. Les outils utilisés peuvent varier pour s’adapter aux besoins de chacun.
Vous l’aurez compris, le bilan de compétences en a encore sous le pied. Comme le monde du travail, il se doit d’évoluer constamment afin de rester dans la course et de conserver son rôle fondamental.
Envie d’en savoir plus ? N’hésitez pas à me contacter !
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