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Je vais bien, tout va bien ... Quoi que … Quand le masque social devient un handicap


L’importante du « Paraitre » dans notre société



Nous portons tous un masque social qui nous aide à interargir avec l’autre. Il peut être plus prononcé pour certains que pour d'autres.





Bien présenter, être parfait, être à l’heure, sourire (même quand ça ne va pas), donner la meilleure image de nous-même, réussir et ne surtout pas échouer, aller de l’avant, ne pas montrer ses difficultés, être fort, ne pas demander : au risque de passer pour des faibles ou des incompétents.


Le problème c’est quand nous sommes tellement habitués à porter ce masque qu’on ne connait même plus celui ou celle qui se cache derrière, c’est à dire nous-même.


Une des principales causes des BURN OUT est la présence de « faux selfs » trop présents :

  • Qui empêchent de demander de l’aide.

  • Qui empêchent de s’autoriser à se fixer des limites pourtant vitales à son équilibre par crainte de passer pour quelqu’un de non fiable, pas à la hauteur.

  • Qui empêchent de partager ses difficultés par crainte d’être jugé.


« J’envoie du rêve mais la vérité c’est que quand je suis seul(e) J’angoisse »


Certains de mes coachés me disent qu’ils envoient du rêve mais qu’en réalité ils se sentent totalement submergés, qu’ils se voient dire que tout va bien ou que la situation est tenable alors que ce n'est absolument pas la réalité.



La pièce de théâtre


On se retrouve alors dans une vraie pièce de théâtre où le personnage mis en scène est bien loin de ce que nous ressentons vraiment.

On peut d’ailleurs repérer ce mécanisme de "faux self" par le regard absent, vide de son interlocuteur ou des signes du non verbal qui ne « collent » pas avec le discours « oui je vais super bien en ce moment » avec une agitation anormale ou des mains qui se serrent, un regard fuyant, une voix chevrotante.



Pour aller mieux : par où commencer ?


On pourra commencer par se rappeler que :

  • Nul n’est parfait,

  • Nul ne peut être aimé de tous,

  • Peu de personnes qui ont réalisé de grandes choses ont réussi du premier coup,

  • On a le droit d’être plus fragile à certains moments de sa vie et cela ne fait pas de nous des mauvaises personnes.

  • On peut en parler auprès de personnes « ressources » : entourage, amis, collègues bienveillants, professionnels.


Vivre avec un faux self trop encombrant peut être destructeur car la lutte permanente pour afficher une image de perfection ou attendue par les gens fait considérablement baisser son niveau d’énergie, crée un monde nuisant à la solidarité ou chacun avance de son côté.

Certains pourront même développer des maladies à force de lutter contre leurs émotions en les niant.


Un équilibre est à trouver entre "masque social utile" nous permettant de respecter les principaux codes sociaux au quotidien et "masque social handicapant ou aliénant" en refoulant toutes ses difficultés et émotions sous peine d'avoir un effet boomerang.


La bonne nouvelle, c’est que l’on peut travailler sur ce faux self en se connaissant mieux, en apprenant à être imparfait (et ça fait du bien ! ) à devenir bienveillant envers soi et son meilleur ami , en osant et en échouant mais aussi en apprenant à chaque étape , en se délivrant de cette armure de façade qui au final nous limite par crainte du regard de l’autre.


Et vous ?


- Avez-vous le sentiment d’être « vrai » la plupart du temps,

- Vous donnez vous l’autorisation d’être faillible ?




Delphine BRILLOUET











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